mercredi 25 février 2009

Tourisme : les métiers qui vont recruter

5 experts du secteur du tourisme vous présentent les métiers qui devraient avoir le vent en poupe dans les cinq années qui viennent.L'avis de Laurence Caron, Directrice Emploi, mobilité et carrières chez Accor (leader européen dans l'hôtellerie et leader mondial dans les services). "Les métiers qui recruteront dans les prochaines années existent déjà pour la plupart, mais leur contenu va évoluer avec les besoins des clients et les nouveaux développements des nouvelles technologies. Parmi les nouveautés à venir dans les hôtels, on peut ainsi évoquer les bornes « check in/check out », qui permettront aux clients qui le souhaitent de s'enregistrer eux-mêmes. Ce genre d'offre permettra aux réceptionnistes de libérer plus de temps pour renseigner les clients et avoir avec eux une relation plus individualisée - les hôtels d'une même catégorie ayant souvent une offre assez similaire, la différence ne se fera plus tant sur les produits que sur la qualité de la relation avec les clients...". Côté formation : "Pour travailler dans nos hôtels, il n'est pas nécessaire d'avoir un bac+5 : un BTS ou une licence pro de tourisme suffisent, mais plus que le diplôme c'est le sens du service, le relationnel et le leadership qui permettent de réussir et d'évoluer. L'avantage de pousser jusqu'au master hôtelier, c'est que cela permet de grimper les échelons peut-être un peu plus vite. Mais les jeunes qui rêvent de travailler au développement de nouveaux produits doivent savoir que les postes proposés dans le secteur du tourisme, aujourd'hui comme demain, sont davantage dans les hôtels qu'au siège de l'entreprise !" métiers qui devraient avoir le vent en poupe dans les cinq années qui viennent".L'avis de Vincent Coubard, DRH du Groupe Louvre Hotels (2ème groupe hôtelier de France). "Je pense que le métier de directeur d'hôtel devrait beaucoup évoluer d'ici 5 ans. Aujourd'hui, les directeurs d'hôtel que nous recrutons ont encore une formation hôtelière classique, mais dans les prochaines années il leur faudra se renforcer dans les domaines du management et de l'animation d'équipe, et aussi dans la maîtrise des outils de revenue management et de contrôle de gestion. De plus en plus ce métier va se rapprocher de celui de directeur de centre de profit, le besoin en compétences sera le même que pour les directeurs de petites entreprises : nos futurs directeurs d'établissements devront savoir vendre l'offre de leur hôtel, et planifier son remplissage et l'évolution des tarifs, comme cela existe déjà dans les compagnies aériennes ou à la SNCF". Côté formation : "Puisque nous souhaitons que nos futurs directeurs d'hôtel passent plus de temps à commercialiser l'offre de leur hôtel qu'en cuisine derrière les fourneaux, nous n'aurons plus autant besoin de jeunes diplômés de la filière hôtelière. A l'avenir, nous nous tournerons certainement vers des jeunes diplômés d'écoles de commerce, avec de réelles aptitudes de manager et de communicant : ils devront bien sûr commencer comme adjoint, le temps de s'adapter et d'acquérir la culture de notre secteur. Pour les attirer, charge à nous de valoriser ce métier, qui, contrairement aux idées reçues, est plutôt bien payé : 36 à 40000 euros bruts après 4 à 5 ans d'expérience, avec une part de variable qui peut aller jusqu'à 30% en plus du salaire".L'avis de Nour-Eddine Chiadni, directeur de La Rochelle Business School of tourism (Groupe Sup de co La Rochelle forme en 3 ou 5 ans des managers spécialisés dans le tourisme). "Le tourisme va changer de visage : de nouvelles destinations et de nouveaux voyageurs émergent doucement, les indiens, les brésiliens, les asiatiques - ces voyageurs là auront envie de revenir à l'origine du voyage, c'est-à-dire aller voir ailleurs comment vivent les voisins. La recherche du soleil ne sera plus le but principal du voyage, comme aujourd'hui". Côté formation : "Quelque soit la formation retenue, les jeunes doivent comprendre que travailler dans le tourisme suppose de bien intégrer la notion de service qui en est inséparable, que ce soit dans l'hôtellerie, les compagnies aériennes, les agences de voyages, les clubs de vacances, etc. La question n'est pas tant de savoir s'il vaut mieux un bac+3 ou un bac+5 : ce qui est important c'est l'expérience professionnelle et les stages".L'avis d'Emilie Teychené, directrice adjointe de Grand Sud Formation (propose entre autres formations les deux options du BTS Tourisme). "Le tourisme d'affaire et l'événementiel devrait continuer de se développer : c'est un secteur qui représente déjà 30% des revenus du tourisme en France. Le tourisme d'affaires désigne les voyages professionnels, l'évènementiel se réfère aux congrès, salons, séminaires, conférences. Pour travailler dans ce domaine, il faut des jeunes formés aux techniques de commercialisation, mais également capables de monter de tels projets, en prenant en compte tous les aspects : logistique, sécurité, restauration, etc". Côté formation : "Les jeunes ne peuvent plus espérer se former sur le tas : il leur faut une formation qui comprend des stages et qui leur permet d'être efficace dès la prise de poste. Les 2 BTS de Tourisme répondent à cette demande des entreprises. Je pense que le tourisme est un secteur dans lequel il n'est pas nécessaire de préparer un bac+5, en tout cas pas au début : il faut surtout du personnel opérationnel, et pas des théoriciens, des jeunes qui peuvent aller sur le terrain car c'est là que seront les plus nombreux emplois du secteur".L'avis de Dominique Chambeyron, vice président de la FFTST (Fédération française des techniciens et des scientifiques du tourisme) , chargé de la formation professionnelle. "De nouveaux métiers liés au e-commerce sont en train d'apparaître. Mais je ne pense pas que les agences de voyage vont disparaître pour autant ! Aux Etats-Unis, les voyagistes constatent l'apparition de nouveaux clients qui ont commencé à voyager grâce à Internet, et qui se tournent désormais vers les agences de voyage pour un conseil personnalisé et des voyages vraiment sur mesure". Côté formation : "Une formation culturelle solide, des connaissances historiques et géographiques, le bac : voilà le bagage minimum pour travailler dans le tourisme. A cela s'ajoute évidemment la maîtrise parfaite d'au moins 2 langues étrangères. Les autres diplômes, licences et masters pros, ne sont pas très connus des professionnels - le BTS Tourisme, en voie de rénovation pour s'adapter au e-commerce est plus recherché. Les masters pros sont rarement embauchés dans des agences : il faut savoir qu'aujourd'hui 90% des diplômés recrutés dans notre secteur ont un bac+2 maximum".

Source : Veille Info Tourisme du 19 février 2009 (L'Etudiant)

Les pratiques de recrutement des entreprises privées à la loupe

«Le jugement des candidats par les entreprises lors des recrutements» : tel est le titre d'un récent document du Centre d'études de l'emploi rédigé par Guillemette de Larquier et Emmanuelle Marchal. L'objectif était de comprendre comment s'articulent entre eux les dispositifs de sélection sur lesquels les entreprises s'appuient pour juger les candidats. L'analyse montre à quel point les pratiques peuvent s'écarter des standards décrits dans les manuels de GRH. « A l'image d'une sélection scandée par des épreuves d'évaluation destinées à affiner progressivement les choix se substitue celle d'un grand foisonnement de pratiques liées à la pluralité des besoins de sélection », indiquent les auteurs, qui ont établi une typologie des processus de sélection opérés par les entreprises : standard, simplifié, contextuel (mise en oeuvre d'une sélection au plus près des situations de travail) et formalisé. Il apparaît que les processus de jugement les plus formalisés ne sont pas favorables aux plus de 50 ans ni aux non diplômés tandis que les processus contextuels, encore rares, sont plus favorables au recrutement des non-diplômés. « L'enquête permet de porter un nouveau regard sur la discrimination, qui peut résulter d'un excès de formalisme et d'épreuves de sélection », concluent les auteurs, qui soulignent l'intérêt d'une analyse conjointe des modes de mise en relation et d'évaluation et prônent une diversité des méthodes employées par les entreprises et les intermédiaires du marché du travail pour recruter et évaluer les candidats.

accéder au document : cee-recherche

Source : Entreprise & Carrières, N° 943 du 24/02/2009

mardi 24 février 2009

L'insee aide les créateurs à réaliser leur étude de marché

L'insee propose désormais sur son site un Outil d’aide au diagnostic d’implantation locale (Odil) pour les secteurs du commerce, de l'artisanat et des services aux particuliers. S'il ne permet pas, à lui seul, de réaliser son étude de marché...
Le nombre de créations d’entreprises a une nouvelle fois battu des records en 2008, avec plus de 327.000 nouvelles entités, selon les chiffres de l’Insee. C’est dans ce contexte que l’institut propose désormais sur son site un Outil d’aide au diagnostic d’implantation locale (Odil) pour les secteurs du commerce, de l'artisanat et des services aux particuliers. Si celui-ci ne permet pas, à lui seul, de réaliser son étude de marché, il offre en tout cas l’opportunité de tester facilement la potentialité d’un produit dans une zone géographique donnée.

L’objectif de l’opération ? « Pouvoir mettre Odil à la disposition de tout créateur d’entreprise », explique Gérard Arrivault, responsable Orientation et Produit à l’Insee. L’outil existait en effet depuis plus de trois ans, mais n’était disponible que via des partenaires spécialisés dans l’accompagnement des créateurs. Or, ces partenaires limitaient généralement la présentation d’Odil à ceux qui avaient des chances de voir leur projet aboutir.

Dans les mois à venir, des améliorations sont encore à attendre. Ainsi, d’ici à la fin du premier trimestre 2009, Odil devrait être accessible aux futurs entrepreneurs des départements d’outre-mer. De plus, afin de faciliter son utilisation, un guide de lecture des tableaux de résultat devrait être mis en place. L’outil devrait également profiter de l’introduction des données issues du recensement désormais annuel de la population. Enfin, les créateurs d’Odil réfléchissent à ouvrir l’outil au secteur des services aux entreprises.

Accédez au site : creation-entreprise.insee

Source : La lettre de NetPME.fr n° 370, 3 fév. 2009

jeudi 12 février 2009

Embauche : la reprise se prépare

Dossier : Qui recrute en 2009.
Malgré un contexte économique peu favorable, les groupes industriels et de services aux entreprises de plus de 2000 salariés recrutent : près de 110000 CDI prévus en france pour 2009. On les trouve surtout dans l'environnement, les transports et l'énergie. voici les 68 plans de recrutement des grands groupes ayant répondu à notre enquête.

source : Usine Nouvelle, n° 3133-3134 P. 56 à 65.

mercredi 4 février 2009

Hôtellerie-restauration : 26 portraits régionaux

Afin de mieux communiquer, le fafih a crée de nouveaux supports de communication.
Pour chaque région, un document dresse un portrait sectoriel en 12 pages téléchargeables.

Source : Inffo flash, n° 739, 1er fév. 2009, P 10

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